Ne pas réaliser d’audit ERP avant l’implémentation expose l’entreprise à de nombreux risques. Parmi eux, le choix d’une solution inadaptée aux processus métiers, entraînant une faible adoption par les utilisateurs. De plus, l’absence d’analyse des flux de travail peut provoquer des retards, des dépassements budgétaires et des erreurs fonctionnelles impactant la productivité. Enfin, la mauvaise gestion des données peut créer des incohérences dans le nouveau système, compromettant la fiabilité des décisions stratégiques.

Les coûts d’un audit ERP dépendent de plusieurs facteurs : la taille de l’entreprise, le périmètre de l’audit et le niveau de détail souhaité. Un audit complet peut représenter un investissement significatif, mais il permet d’éviter des erreurs coûteuses lors de l’implémentation. En identifiant en amont les besoins réels et les améliorations à apporter, il contribue à une meilleure rentabilité du projet ERP.

L’audit ERP doit être effectué avant le choix et l’implémentation du système, mais aussi à plusieurs moments clés du cycle de vie de l’ERP. Il est recommandé d’effectuer un audit en phase de pré-projet pour définir les besoins et objectifs, puis régulièrement après l’implémentation afin d’optimiser son utilisation et d’adapter le système aux évolutions de l’entreprise. Un audit post-implémentation est également utile pour mesurer le ROI et l’adhésion des utilisateurs.
Pour savoir plus sur le sujet, découvrez notre article « L’importance d’un audit préalable dans les projets ERP »

La durée d’un audit ERP varie en fonction de la taille de l’entreprise, de la complexité des processus et du périmètre analysé. En général, un audit peut prendre quelques jours à plusieurs semaines. Il inclut une phase de collecte d’informations, des entretiens avec les équipes, l’analyse des données et la rédaction d’un rapport détaillé. Un audit bien structuré permet de gagner du temps lors de la mise en œuvre de l’ERP et d’éviter des ajustements coûteux par la suite.

La sécurité des données est un enjeu majeur lors d’un audit ERP. Il est crucial de mettre en place des protocoles stricts pour protéger les informations sensibles. L’utilisation d’environnements sécurisés pour l’analyse des données, la limitation des accès aux seules personnes autorisées et la signature d’accords de confidentialité avec le prestataire sont des pratiques recommandées. De plus, il est essentiel de s’assurer que le futur ERP respecte les normes de sécurité en vigueur, notamment le RGPD.

Après un audit ERP, il est important de suivre plusieurs indicateurs pour évaluer l’efficacité des recommandations mises en place. Parmi les KPI clés, on retrouve le taux d’adoption des utilisateurs, la réduction des erreurs opérationnelles, le respect des délais et budgets, ainsi que le ROI global du projet ERP. Un suivi régulier permet d’ajuster les processus et d’optimiser l’utilisation du nouvel ERP.

Oui, les ERP SaaS comme Microsoft Business Central nécessitent également des audits pour s’assurer que l’utilisation du système est optimisée et que les paramètres de sécurité, d’intégration et d’automatisation sont bien configurés. Un audit permet d’identifier les modules et fonctionnalités sous-exploités, d’optimiser l’expérience utilisateur et de renforcer la gestion des accès et des données. Pour mieux comprendre l’utilité des fonctionnalités sous-exploitées, consultez notre article.

Au-delà de l’audit, Hello Pomelo vous accompagne tout au long du processus d’implémentation pour garantir une transition réussie. Nous vous aidons à traduire les résultats de l’audit en actions concrètes, en vous orientant vers les solutions ERP les plus adaptées à votre entreprise.